quand l'appétit va tout va

Publié le par Telap

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Ha mes amis, la bonne soirée... je raconte un peu, ça me fait la revivre.

Annabel est arrivée quand j'achetais du pain, on s'est croisé dans la rue, on va faire la cuisine chez moi. Elle va faire des soufflés au citron et moi des trucs compliqués italiens, assez ambitieux... En moins de deux minutes la grande table est pleine de trucs, planches à découper, bols, saladiers, amas de légumes, paquets de farine... avec, classique, le bouquin de recettes qui trône au milieu et qu'on aimerait bien ne pas trop salir (bien vaine préoccupation).
On rigole bien, les autres arrivent alors que j'en suis encore à découper les quantités dingues de dégumes en tout petits morceaux, dont beaucoup d'ail et l'ail ça colle au couteau.
On se sert des apéros, on se raconte nos vacances, Benj arrète sa thèse et part au Québec, Rachel finit son master et part à Brest, Annabel et moi décidons que notre livre sera plutôt une BD... (allez voir les papous d'Annabel, le lien est à votre gauche)
Et le poisson cuit, et tout est pret, on ouvre des bonnes bouteilles, et on les boit aussi, on a des fous rires, ça sent l'été un peu, le rentrée aussi, mais la face joyeuse. Tout est très bon (bravo pour tes soufflés Annabalita), on est contents. On était vraiment tous contents. Etre content c'est mieux qu'être heureux parce que ça se vit avec intensité.

Et puis ma chère cousine prend de l'élan avant de venir en Bretagne, et puis je dessine un beau projet avec de la pelouse sur le toit qui rejoint le jardin, on pourra marcher dessus (si on gagne le concours), et puis là c'est le week end, je vais aller bosser sur le chantier de mes amis le couple princier de Vildé-Guingalan, voir leurs oies, le voisin René qui veut qu'on profite tant qu'on est jeune, Varsovie qui continue son étude des humains, la maison qui pousse, les courgettes géantes, les citrouilles oranges dans le potager...

Et puis tout continue, que des belles idées, que des belles couleurs, toujours la même indécision sur l'avenir en grand, mais je ne me laisse pas bouffer par les doux doutes. J'ai plus de projets et de travail que de temps... je voudrais aller à Paris, Dublin, Edimbourg, Pékin, Niamey... le temps, je veux juste du temps... mais si j'en avais ce serait moins drôle.


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